L’été.
Le Pays Basque.
Elle est en vacances. La plage, le soleil, la mer. La montagne, la vague, le vent. De la cuisine Basque, de la glace, de la sangria. Bien sûr, c’est la recette des bonnes vacances et elle le sait. Elle est là mais elle pense toujours à Paris. Elle pense à lui.
Une semaine après, elle retourne à Paris. Beaucoup a changé chez lui. Il y a des nouveaux meubles, un nouvel ordinateur. Des nouveaux vêtements, une nouvelle paire de baskets. Dans la cuisine, les plats, les tasses, même les fourchettes et les cuillères - tous sont nouveaux. Et puis, les trucs avec ses guitares marchent bien finalement. Il dit « Tu vois, les choses s’améliorent peu à peu, non ? » Il y a aussi le régime. Maintenant, après le régime végétarien, le « sans produits laitiers », il en suit un nouveau. Cette fois ci, c’est « sans gluten ». Son médecin lui a dit qu’il est allergique du gluten et c’est pour ça qu’il est souvent malade. Elle trouve que c’est drôle mais elle ne dit rien.
Pendant les jours qui suivent, il semble que tout a changé. Il apparaît plus à laisse avec elle. C’est bizarre. Quand ils étaient en couple, il était facilement énervé. Toutes les choses pouvaient l’ennuyer. La distance. Le fait qu’ils ne savaient pas quand ils pourront se revoir. Son boulot. Sa vie sociale colorée - trop colorée avec les fêtes sans arrêt et des hommes autour d’elle. Sa fidélité. Sa confiance. Les incertitudes. Le manque d’argent.
C’est vrai que tout le monde lui a dit que ça ne marche pas. Même lui, surtout lui. Finalement ils se sont séparés. Il a dit qu’il ne pouvait plus supporter une relation comme ça. Peut-être c’est mieux s’ils restent amis.
Le dernier jour à Paris. Il pleut. Donc, elle ne bouge pas. En regardant la pluie qui frappe la fenêtre, elle espère secrètement un miracle. Une décision de dieu qui tombe du ciel qui peut changer sa vie.
La nuit tombe. Il n’y a aucun miracle. Elle part de son appartement pour l’aéroport. Il l’accompagne jusqu’au Métro, sans un mot. Elle ne supporte pas le silence. Mais elle n’arrive pas trouver les bons mots. Elle sait que quelque soit qu’elle dise, cela risque d’être une insulte pour lui.
Dans le train à Roissy, les autres passagers sont excités de leurs voyages. Pour elle, le retour à Hong Kong ne l’excite jamais. Ca veut dire une séparation de nouveau. En réfléchissant, ses larmes coulent. Elle prend conscience que cette fois ci, c’est vraiment fini. Et ça la rend triste.
Maintenant, elle ne peut que garder les bons souvenirs. Les petits riens, en fait.
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2 comments:
oh... I need a translation....
It was one of my french assignments... will translate for you later ;p
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